• A une femme

    A une femme

    A vous ces vers de par la grâce consolante
    De vos grands yeux où rit et pleure un rêve doux,
    De par votre âme pure et toute bonne, à vous
    Ces vers du fond de ma détresse violente.

    C'est qu'hélas ! le hideux cauchemar qui me hante
    N'a pas de trêve et va furieux, fou, jaloux,
    Se multipliant comme un cortège de loups
    Et se pendant après mon sort qu'il ensanglante !

    Oh ! je souffre, je souffre affreusement, si bien
    Que le gémissement premier du premier homme
    Chassé d'Eden n'est qu'une églogue au prix du mien !

    Et les soucis que vous pouvez avoir sont comme
    Des hirondelles sur un ciel d'après-midi,
    - Chère, - par un beau jour de septembre attiédi.

    « Rêvé pour l'hiverRévolution en divagations »

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