• Course éperdue face au réveille-matin

    Course éperdue face au réveille-matin

     

    L'herbe est douce, le soleil fragile,

    Les plaines sont dures, les monts abrupts,

    Nature tranquille, esprit vacille,

    Tout ceci vit - Turlututut !

     

    La lapin blanc gambade parmis

    Ces êtres de rocs et magies,

    Va, cours, vole ! Surtout pars d'ici,

    Ne reste pas, je t'en supplie.

     

    Le temps te rattrape, il est là,

    Grande pendule pendulant,

    Ses aiguilles te distancent en bas

    Plus rien ne vit sauf les flamants.

     

    Roses, roses, les pattes sont roses.

    Ils te cherchent et s'ils te découvrent :

    Le temps de l'univers propose

    Un simple retour qui s'entrouve.

     

    Je t'aime, moi, mon petit lapin,

    Si tu veux viens chez moi, arrête,

    Repose-toi et profite enfin

    De cette vie que je t'offre.

     

    Non Alice, il est temps.

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