• Illusion, Désillusion

    Poème de Felyx : témoignage.

     

    lllusion, Désillusion

    Désespéré de solitude,

    Dans un lointain égarement,

    Je te vis avec gratitude

    T'offrir à moi sincèrement

    Pour m'envoler vers l'altitude

    Et oublier tous mes tourments.

     

    Tu devins ainsi ma maîtresse

    Pour et par laquelle' je vivais :

    Au cœur des nuages d'ivresse,

    Jeune et naïf je te suivais;

    Là tu embaumais ma détresse

    Afin de mieux la cultiver.

     

    De tous tes charmes tu m'usais,

    J'inhalais ton parfum suave

    Me laissant ainsi abuser;

    Et sans que je m'en aperçoive,

    Dans mon coeur tu te diffusais :

    Je devenais ton mol esclave.

     

    Te substituant au poison,

    Tu m'avais plongé dans ton monde

    À l'injuste diapason,

    Éructant sa fumée immonde

    Qui me camouflait ton blason :

    Une submersion moribonde.

     

    la chance m'en fit rendre compte;

    Mais il fallut que dans un square,

    Lors d'une énième rencontre,

    Ton vrai visage vint échoir :

    Pour quelques battements de montre,

    Je disparus dans un froid noir.

     

    En m'extirpant de cet abysse

    Dont je m'étais fait prisonnier

    Du sombre cerbère Anubis,

    Je rappris à Être plénier.

    Tu n'es qu'un piège, cannabis,

    Et pour certains, tu as gagné...

    « La laine verte du petit PaulJour férié »

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  • Commentaires

    1
    Mercredi 23 Mai 2012 à 18:00

    Oui ! Felyx le retour !
    (en dehors de mes stupides cris de fan en joie, j'aime bien ce poème... mais surtout la chute, et la distinction avec lequel le sujet est traité...)

    2
    Felyx
    Mercredi 23 Mai 2012 à 18:28

    Merci Flippye.

    Content de savoir que j'ai déjà une "fan". 

    3
    Mercredi 23 Mai 2012 à 18:29

    Contente de savoir qu'un de mes poètes admirés n'est pas mort ;)

    4
    Jeudi 24 Mai 2012 à 21:33

    Lundi est jour férié... :)

    5
    Vendredi 25 Mai 2012 à 05:54

    Sombre histoire de liberté qui ne fait que de nous emprisonner, la dépendance à quoi que ce  soi ou à qui que ce soi, n'est jamais un espace de liberté, et il devient très compliqué de s'en extirper

    amicalement

    Claude

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