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Les Malheureuses
Les Malheureuses
Au bord d'un étang bleu, scène dont l'eau se ride,
Sous les plumes versées des grands arbres d'automne,
Parmi les derniers mamelons d'herbes humides,
Avez-vous jamais prié, rêveur monotone ?
Un parfum de poison de jouissance cruelle,
Un souci d'amertume rivalisant de beau,
Un oeil bleu clair de destructions éternelles,
Concoction élémentaire d'un nouveau tombeau.
Ô dissipation de quelques tristes charmes,
Prépare-toi à subir les qualités anciennes,
Des restants de divinités qui se souviennent.
Es-tu donc parée, oublies-tu alors tes larmes ?
Hier tu me servais les belles transparentes,
Aujourd'hui restent les malheureuses criantes.
Tags : malheureuses, bleu, restent, reveur, monotone
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Commentaires
L'évolution du poème me laisse coi : il démarre gentilment, et puis... ô tragédie !