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Par Narcose le 1 Juillet 2012 à 15:42
Un coin à femmes
Mes idées ont brillé des lueurs de ses yeux,
Vives pensées : pour y voir danser les sirènes,
Mes lèvres ont gouté de ses baisers délicieux,
Sans semonce, livrées à sa poitrine de reine.
À rythme doux d'une femme dévastatrice,
Rongé dans les premiers froids d'un cœur ramassé,
J'endors ma rêverie pour qu'elle ne refleurisse,
Pensant qu'en cette fin je serai consolé.
Et te voilà odieux souvenir qui m'opprime,
Transforme mes dernières sensations en une âme,
À la recherche d'autre chose qu'un linceul de rimes,
D'une odeur disparate d'un coin à femmes...
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Par Narcose le 20 Juin 2012 à 10:19
Roule le tigre blanc !
Comme une boule vide aux propres ouvertures,
Aux coins carrés écorchés par les conques rondes,
D'où sont placés les roulements des aventures,
Tu es jonché de paille et papillons des ondes.
Ainsi, écarté par le hasard des bouffons,
Ton esprit rempli d'échos répond de clartés.
Les rideaux de rêves bleus deviennent chiffons,
Oubliant toutes traces et tapis parfumés.
(En cours d'écriture ?)
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Par Narcose le 18 Juin 2012 à 10:06
Rouge de vers
J'ai bâti aux pastelles de ma fantaisie
Un acte aux pensées divers et décors variés,
Pour construire en de longues scènes ma poésie
- Gigantesques palais, magnifiques futaies.
Le destin au hasard soigneusement choisi,
Me fit grande première aux désirs à l'envers,
Ne connaissant le bien meilleur, je m'extasie,
Distribuant au monde ma grande part : les vers.
Furtivement j'accompagne cette splendeur,
Qui orne les vivants de ses bleuets fanés,
Vivant dans la joie des premiers amours de cœur,
J'espère encore goûter tes baisers surannés.
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Par Narcose le 16 Juin 2012 à 10:16
Les Malheureuses
Au bord d'un étang bleu, scène dont l'eau se ride,
Sous les plumes versées des grands arbres d'automne,
Parmi les derniers mamelons d'herbes humides,
Avez-vous jamais prié, rêveur monotone ?
Un parfum de poison de jouissance cruelle,
Un souci d'amertume rivalisant de beau,
Un oeil bleu clair de destructions éternelles,
Concoction élémentaire d'un nouveau tombeau.
Ô dissipation de quelques tristes charmes,
Prépare-toi à subir les qualités anciennes,
Des restants de divinités qui se souviennent.
Es-tu donc parée, oublies-tu alors tes larmes ?
Hier tu me servais les belles transparentes,
Aujourd'hui restent les malheureuses criantes.
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Par Narcose le 15 Juin 2012 à 16:13
Crinière d'orage
Pour l'imaginaire pensée des cheveux blonds,
Pour les flammes du cou, les flocons de ta bouche,
Je rêve une fresque où, dansante, chaque touche
Soit un espoir, récompense d'une chanson.
Le devant, ciel de printemps où le soleil brille,
Serait de diamants bleus, d'émeraudes velues,
Mes couleurs dispersées en un mot : "bienvenue",
Planeraient loin de tout en un point qui vacille.
Je graverais alors à l'encre de mes veines,
En traits fins ou grossiers ton corps d'amitié,
Du sourcil aux joues en passant par l’œil aimé.
Puis la poussière d'éclairs au velours de peine,
Distribuant ses bijoux précieux, ses écrins,
Déferlera sur notre portrait; Rose fin.
Lui moins Elle,
Ça fait moi qui reste. --> "Babar".
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Par Narcose le 13 Juin 2012 à 19:15
Vie folle : envol
Le fou fixait l'horizon de ses yeux lactés,
Baladant ses visions au hasard des comètes,
Il observe Univers et ses essaims complets,
Qui bourdonnent puis façonnent les murs des êtres.
Sensations d'un espace étranger cultivé,
Le fou ressent différemment car c'est le guide,
De chaque destin non rêveur réalisé,
Il transforme à sa manière leur monde livide.
Tandis qu'il s'imagine à un autre présent,
S'envolent tout autour ses idées désastreuses,
Paniquant parmi tous il voit sa malheureuse...
Tandis qu'il repense à tous ces tristes moments,
Vint à lui son désespoir mémoire crevant,
Qui lui inspire sa question : être différent ?
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Par Narcose le 6 Juin 2012 à 10:33
Saveurs réfléchies
De nos lits resteront ces douces odeurs légères,
Qui viennent après un souvenir d'amour chanté,
D'étranges fleurs s'élèveront nos anciens airs,
Métamorphose d'une éclosion retrouvée.
Usant et abusant de ces saveurs dernières,
Nos cœurs communiant blanchiront notre tombeau,
Et la mort viendra réfléchissant sa lumière,
Une lumière rose de miroirs jumeaux.
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Par Narcose le 5 Juin 2012 à 12:07
Regard dans le noir
Qui sont ces barrières proches qui m'oppressent,
Que sont ces gens plein de haine et de violence,
Où vont tous ces tunnels sombres qui se balancent,
Pourquoi suis-je le seul à voir ceux qui m'agressent ?
De gestes diaboliques ces ombres m'affolent,
Peignant le monde d'une couleur écarlate,
Elles cisaillent en multiples et formes rougeâtres,
Et je crie, je n'en puis plus de ces êtres sans rôles.
Assis sur un couvercle de poussières fuyantes,
J'échappe à ces furies pour quelques seuls instants,
Elles me rattrapent et m’insufflent un mal permanent,
Et m'abandonnent pendant, au bras d'une amante...
Silocan.
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