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Par Fr2011 le 21 Juin 2012 à 23:22
Nouveau poème de Felyx :
À mon cousin.
Suppliques
Toi qui de son horizon a fermé la porte,
Embrumant son univers d'un Soleil grisâtre,
Toi qui pareil au vent parmi les feuilles mortes
Déambules dans ses pensées acariâtres,
Reviens vers lui.
Car bien trop tôt tu as laissé ton fauteuil vide,
À naviguer au-delà de sa vision,
Déchaînant en lui un typhon de mots livides
Pour lui éviter le passé comme prison.
Reviens vers lui.
Interviens dans un rêve, et reviens du trépas,
Incarne-toi dans l'arbre, et donne-lui tes fleurs,
Revêts-toi de son ombre, et éclaire ses pas,
Investis son grand coeur, et apaise ses pleurs.
Reviens vers lui.
Il nargue la distance en t'envoyant poèmes,
Érigeant ponts par-delà l'abîme cruel
Par lesquels s'échappent ses papillons bohèmes
Pour venir te chercher au sein du surréel.
Reviens vers lui.
Entends son appel et je t'en prie réponds-lui
Par un jardin de trèfles et de coccinelles,
Une carte de coeur durant un soir de pluie,
Un vers soufflé dans la brise spirituelle...
Reviens vers lui.
Redeviens son passé où tu lui enseignais,
Habite son présent pour lui offrir l'espoir,
Épaule son futur, prévois sa destinée
Comme autrefois quand tu jouais à lui faire' croire.
Reviens vers lui.
Je sais qu'où que tu sois,
tu veilles sur lui avec fierté.
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Par Fr2011 le 7 Juin 2012 à 18:42
Premier poème qu'avait écrit Felyx.Un “3 matins”
Fatigué de la vie et de la société,Je descends dans mon lit fuir la réalité.
Confusément tu viens, je cherche à t'attraper,
Mais brumeux tu parviens toujours à m'échapper...
L'aube au Premier matin ; assailli de Soleil,Enlacé dans tes bras, doucement je m'éveille.
Bercé par ton aura, je m'oppose au réveil :
Je nous plonge chacun dans un divin sommeil.
Ce songe accompagné d'une vive chimèreM'envoie dans mon pays secret imaginaire,
Où nul ne peut Juger, ignorant ou sectaire.
À l'excès je chéris ce bonheur éphémère.
Installé près de toi où rien n'est défendu,Je peux enfin goûter cette trêve attendue,
Pleinement savourer ces instants suspendus,
Profiter avec joie de ce temps distendu.
Dans cette léthargie, toujours à tes côtés,Le contact s'établit, l'Inutile est ôté.
De tendresse en douceur, mon esprit embrumé,
Caressé par ton cœur, ne pense qu'à t'aimer.
Ce désir insensé me réveille âprement,Le Deuxième matin afflue fatalement :
La violente clarté, intense harcèlement,
Me pousse jusque loin dans mes retranchements.
Une lutte s'engage au terme de laquelle,Hors de ma conscience j'éconduis le réel.
L'agréable voyage auprès de l'irréel,
En changeant d'essence, devient intentionnel.
Onirisme lucide ; étreint par ton amour,Je te suis tel un guide, oubliant tout autour.
En toi je m'enfouis, Sybarite d'un jour,
Je m'y épanouis, Volupté pour toujours.
Au delà du charnel, la symbiose angéliqueDe nos cœurs et pensées dans un monde idyllique,
L'Hymen spirituel fusionnant en Unique,
M'enfièvre à jubiler, ardemment hédonique.
Coi. Quiet. Calme. Apaisé. Le silence brondit.J'ouvre mes yeux : clinquant. Un Soleil de midi.
Le vrai m'est imposé. La ballade est tarie.
C'est Troisième matin. Guère égard. Aigret. Gris.
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Par Narcose le 23 Mai 2012 à 13:03
Poème de Felyx : témoignage.
lllusion, Désillusion
Désespéré de solitude,
Dans un lointain égarement,
Je te vis avec gratitude
T'offrir à moi sincèrement
Pour m'envoler vers l'altitude
Et oublier tous mes tourments.
Tu devins ainsi ma maîtresse
Pour et par laquelle' je vivais :
Au cœur des nuages d'ivresse,
Jeune et naïf je te suivais;
Là tu embaumais ma détresse
Afin de mieux la cultiver.
De tous tes charmes tu m'usais,
J'inhalais ton parfum suave
Me laissant ainsi abuser;
Et sans que je m'en aperçoive,
Dans mon coeur tu te diffusais :
Je devenais ton mol esclave.
Te substituant au poison,
Tu m'avais plongé dans ton monde
À l'injuste diapason,
Éructant sa fumée immonde
Qui me camouflait ton blason :
Une submersion moribonde.
la chance m'en fit rendre compte;
Mais il fallut que dans un square,
Lors d'une énième rencontre,
Ton vrai visage vint échoir :
Pour quelques battements de montre,
Je disparus dans un froid noir.
En m'extirpant de cet abysse
Dont je m'étais fait prisonnier
Du sombre cerbère Anubis,
Je rappris à Être plénier.
Tu n'es qu'un piège, cannabis,
Et pour certains, tu as gagné...
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Par Narcose le 15 Mai 2012 à 10:44
J'ai mal de Voir
Longtemps j'ai fermé les yeux
Sur ce monde insidieux,
Gardé mon insouciance
Protégeant mon innocence.
Mais le temps m'a fait grandir,
Et mon cœur de refroidir
En contemplant la noirceur
Et l'absence de douceur.
À présent j'ai mal...
Mal de voir l'Intelligence
Prononcer l'intolérance
Protéger la violence
Seconder la malveillance;
Mal de voir l'Humanité
User ses capacités
À servir sa vanité,
Détruire ses libertés;
Mal de voir l'Obscurantisme
Répudier l'humanisme
Atteindre le populisme
Attiser le sectarisme;
Mal de voir sur Notre Terre,
Par des avis délétères,
Tant de vies anéanties,
Tant de morts assujettis.
À présent j'ai mal de Voir
Et je rêve de pouvoir
Retourner le sablier
Pour enfin tout oublier.
Mais j'ai aussi peur...
Peur de m'y accoutumer
De ne plus m'en contrister,
Peur de ne plus y penser
De finir par l'accepter !
Poème rédigé par Felyx. Merci à lui.
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Par Narcose le 13 Mars 2012 à 22:45
Bonsoir à vous chers lecteurs !
Voici un poème écrit par Soulblack que j'apprécie tout particulièrement :
L'enfer de nos coeurs
L'enfer n'est ni dans les airs,
Ni dans les noires profondeurs
Du centre de la planète.
Mais au fin fond de nos coeurs.
Voici le lien d'où le poème est tiré : http://soulblack.eklablog.com/poeme-n-1-l-enfer-de-nos-coeurs-a44705324
Vous y trouverez aussi quelques commentaires qui vous seront peut-être utiles.
En tout cas, je remercie Soulblack pour nous avoir fait partager ses vers, et si vous aussi voulez suivre son exemple, envoyez-moi un message privé avec vos écrits.
Amicalement,
Narcose.
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