• Nouveau poème de Felyx :


    À mon cousin.

    Suppliques


     Toi qui de son horizon a fermé la porte,

    Embrumant son univers d'un Soleil grisâtre,

    Toi qui pareil au vent parmi les feuilles mortes

    Déambules dans ses pensées acariâtres,

    Reviens vers lui.

     

    Car bien trop tôt tu as laissé ton fauteuil vide,

    À naviguer au-delà de sa vision,

    Déchaînant en lui un typhon de mots livides

    Pour lui éviter le passé comme prison.

    Reviens vers lui.

     

    Interviens dans un rêve, et reviens du trépas,

    Incarne-toi dans l'arbre, et donne-lui tes fleurs,

    Revêts-toi de son ombre, et éclaire ses pas,

    Investis son grand coeur, et apaise ses pleurs.

    Reviens vers lui.

     

    Il nargue la distance en t'envoyant poèmes,

    Érigeant ponts par-delà l'abîme cruel

    Par lesquels s'échappent ses papillons bohèmes

    Pour venir te chercher au sein du surréel.

    Reviens vers lui.

     

    Entends son appel et je t'en prie réponds-lui

    Par un jardin de trèfles et de coccinelles,

    Une carte de coeur durant un soir de pluie,

    Un vers soufflé dans la brise spirituelle...

    Reviens vers lui.

     

    Redeviens son passé où tu lui enseignais,

    Habite son présent pour lui offrir l'espoir,

    Épaule son futur, prévois sa destinée

    Comme autrefois quand tu jouais à lui faire' croire.

    Reviens vers lui.

    Je sais qu'où que tu sois,
    tu veilles sur lui avec fierté.


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  • Premier poème qu'avait écrit Felyx.

     

    Un “3 matins”


    Fatigué de la vie et de la société,

    Je descends dans mon lit fuir la réalité.

    Confusément tu viens, je cherche à t'attraper,

    Mais brumeux tu parviens toujours à m'échapper...


    L'aube au Premier matin ; assailli de Soleil,

    Enlacé dans tes bras, doucement je m'éveille.

    Bercé par ton aura, je m'oppose au réveil :

    Je nous plonge chacun dans un divin sommeil.


    Ce songe accompagné d'une vive chimère

    M'envoie dans mon pays secret imaginaire,

    Où nul ne peut Juger, ignorant ou sectaire.

    À l'excès je chéris ce bonheur éphémère.


    Installé près de toi où rien n'est défendu,

    Je peux enfin goûter cette trêve attendue,

    Pleinement savourer ces instants suspendus,

    Profiter avec joie de ce temps distendu.


    Dans cette léthargie, toujours à tes côtés,

    Le contact s'établit, l'Inutile est ôté.

    De tendresse en douceur, mon esprit embrumé,

    Caressé par ton cœur, ne pense qu'à t'aimer.


    Ce désir insensé me réveille âprement,

    Le Deuxième matin afflue fatalement :

    La violente clarté, intense harcèlement,

    Me pousse jusque loin dans mes retranchements.


    Une lutte s'engage au terme de laquelle,

    Hors de ma conscience j'éconduis le réel.

    L'agréable voyage auprès de l'irréel,

    En changeant d'essence, devient intentionnel.


    Onirisme lucide ; étreint par ton amour,

    Je te suis tel un guide, oubliant tout autour.

    En toi je m'enfouis, Sybarite d'un jour,

    Je m'y épanouis, Volupté pour toujours.


    Au delà du charnel, la symbiose angélique

    De nos cœurs et pensées dans un monde idyllique,

    L'Hymen spirituel fusionnant en Unique,

    M'enfièvre à jubiler, ardemment hédonique.


    Coi. Quiet. Calme. Apaisé. Le silence brondit.

    J'ouvre mes yeux : clinquant. Un Soleil de midi.

    Le vrai m'est imposé. La ballade est tarie.

    C'est Troisième matin. Guère égard. Aigret. Gris.


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  • Poème de Felyx : témoignage.

     

    lllusion, Désillusion

    Désespéré de solitude,

    Dans un lointain égarement,

    Je te vis avec gratitude

    T'offrir à moi sincèrement

    Pour m'envoler vers l'altitude

    Et oublier tous mes tourments.

     

    Tu devins ainsi ma maîtresse

    Pour et par laquelle' je vivais :

    Au cœur des nuages d'ivresse,

    Jeune et naïf je te suivais;

    Là tu embaumais ma détresse

    Afin de mieux la cultiver.

     

    De tous tes charmes tu m'usais,

    J'inhalais ton parfum suave

    Me laissant ainsi abuser;

    Et sans que je m'en aperçoive,

    Dans mon coeur tu te diffusais :

    Je devenais ton mol esclave.

     

    Te substituant au poison,

    Tu m'avais plongé dans ton monde

    À l'injuste diapason,

    Éructant sa fumée immonde

    Qui me camouflait ton blason :

    Une submersion moribonde.

     

    la chance m'en fit rendre compte;

    Mais il fallut que dans un square,

    Lors d'une énième rencontre,

    Ton vrai visage vint échoir :

    Pour quelques battements de montre,

    Je disparus dans un froid noir.

     

    En m'extirpant de cet abysse

    Dont je m'étais fait prisonnier

    Du sombre cerbère Anubis,

    Je rappris à Être plénier.

    Tu n'es qu'un piège, cannabis,

    Et pour certains, tu as gagné...


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  • J'ai mal de Voir

    Longtemps j'ai fermé les yeux

    Sur ce monde insidieux,

    Gardé mon insouciance

    Protégeant mon innocence.

     

    Mais le temps m'a fait grandir,

    Et mon cœur de refroidir

    En contemplant la noirceur

    Et l'absence de douceur.

     

    À présent j'ai mal...

     

    Mal de voir l'Intelligence

    Prononcer l'intolérance

    Protéger la violence

    Seconder la malveillance;

     

    Mal de voir l'Humanité

    User ses capacités

    À servir sa vanité,

    Détruire ses libertés;

     

    Mal de voir l'Obscurantisme

    Répudier l'humanisme

    Atteindre le populisme

    Attiser le sectarisme;

     

    Mal de voir sur Notre Terre,

    Par des avis délétères,

    Tant de vies anéanties,

    Tant de morts assujettis.

     

    À présent j'ai mal de Voir

    Et je rêve de pouvoir

    Retourner le sablier

    Pour enfin tout oublier.

     

    Mais j'ai aussi peur...

     

    Peur de m'y accoutumer

    De ne plus m'en contrister,

    Peur de ne plus y penser

    De finir par l'accepter !

     

    Poème rédigé par Felyx. Merci à lui.


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  • Bonsoir à vous chers lecteurs !

    Voici un poème écrit par Soulblack que j'apprécie tout particulièrement :

     

    L'enfer de nos coeurs

    L'enfer n'est ni dans les airs,

    Ni dans les noires profondeurs

    Du centre de la planète.

    Mais au fin fond de nos coeurs.

     

    Voici le lien d'où le poème est tiré : http://soulblack.eklablog.com/poeme-n-1-l-enfer-de-nos-coeurs-a44705324

    Vous y trouverez aussi quelques commentaires qui vous seront peut-être utiles. 

    En tout cas, je remercie Soulblack pour nous avoir fait partager ses vers, et si vous aussi voulez suivre son exemple, envoyez-moi un message privé avec vos écrits. 

     

    Amicalement,

    Narcose.


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