• Nos morales en discussion

     

    Au centre du jour, un malheur. Un entrepôt de bonheurs mal engagés. Des esclaves rayons de ça de là tirant des caractères le long de leurs ombres. De mornes lueurs attachées au poids de la raison; une imprévue manœuvre appose une étiquette sur un colis de sifflets aigus : Aquatintes perdues. La raison embarque alors sur le vertigineux prolongement du départ, elle est attendue, organisatrice zélée.

    Narquoise lune d'un regard bleu sombre du mystérieux voyageur, grands pas naquirent en désespoirs soupirs, arrachant la coquille d'azur de son moule livide. Raison oublie son pourquoi, ferme ses sourires, dévoile la blancheur de son cœur et se dilate de plaisirs à chaque battement de l'autre contre sa poitrine.

    C'est la fière absurdité de la foule qui prend raison. Réunions de bonds faits en bienfaisances, d'aucuns ne savent ce que leur vol va nous coûter; autres moralistes.


    11 commentaires
  • Le fond des choses

    Dans une corbeille à fleurs, disparaissent les parfums d'imaginations des pétales en folie. Dans une corbeille à fleurs, les blondes séjournent de tulipes en dansant marguerite d'un rosier aux senteurs parfumées. Dans une corbeille à fleurs, s'envolent les cris des hirondelles en papier blanc d'un rythme aux visions inquiètes. Dans une corbeille à fleurs, Elle glisse aussi en bouquet, emprisonnant de son vert regard ces courtes strophes.

    Ô la fantaisiste ! Ô la jongleuse !

    Les mots volent et tournent en baisers de mains aux lèvres trop petites. Broussaille aromatique de lettres; disparaît !


    4 commentaires
  • Pétales de papillons d'aurore

     

    D'un geste de la main, balayé passé ancien, décimé espoir du matin ; arrivent à moi les dangers de la solitude, vient à vous un nouveau désespéré. J'avais promis des sourires et des cris de joie doublés d'un parfum d'amours aux senteurs propres aux baisers d'été. Toutes ces longues promesses furent envolées, fauchées par une lame d'acier d'un ange au cœur de fer...

    Alors non ! Je me révolte contre mon amour ! Prends mes armes d'encre et de chagrin et renverse l'impensable et bouleverse ce qui aima d'un amour véritable. Le chagrin goutte noir, tandis que l'encre apprend de sa couleur ; tu paniques je le vois, c'est ainsi aujourd'hui : seul contre toi...

    Du haut de mon bonheur imaginaire, je saute et tombe de la terre jusqu'au Ciel pour m'élever parmi les astres en papillons d'aurores. Jamais plus, toujours banni, je n'utiliserai mes parachutes de nuage, finis les lents atterrissages, place au libre vol et dur envol du fou sans amour !..

     

    J'écris à nouveau !


    10 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique