• Pages au Vent

    Comme je montais des nuages rayonnants,

    Me laissant subjugué par leurs vives couleurs,

    Une lumière vint à moi en me disant :

    Nombreux sont ceux ici haut tremblant de terreur.

     

    J'étais insoucieux de ces appels aux dangers,

    Porteur de bonheurs et autres mets de grandeurs,

    Quittant la Terre et ses hommes désespérés,

    J'espérais trouver là-bas un monde meilleur.

     

    Dans les bourrasques furieuses des tempêtes,

    Moi, autre Alizé des mistrals, suis simple aveugle,

    J'eus beau penser plus haut pour fuir ce mal en fête,

    Tout me ramène au plus bas, je vouvoie vos gueules.

     

    La tourmente a béni mes éveils de pensées,

    Plus lourd qu'un miaulement de trompettes dansant,

    Triste instrument de mes rêves; La réalité,

    Une éternité sans aucun regret au temps.

     

    Léger envol d'une palpitante ancre retard,

    Amarré au ciel, demi-tour est impossible,

    Aujourd'hui tu es désirée, mais c'est trop tard,

    Lave-toi de ces dernières encore visibles...

     

    Je me suis baigné ivre aux cimes d'un orage,

    Parcourant l'univers de cette autre visée,

    Aspirant à la connaissance d'un nouvel âge,

    Désespérant de cette sagesse bafouée.

     

    Ô Genèse d'inspiration qui compte tant,

    Pourquoi cette hauteur en manque d'une fin,

    Comment espères-tu ces arcs-en-ciel voguant,

    Où vont-ils, qui es-tu, et réponds-nous enfin ?!

     

    À tous ceux qui écrivent en espérant.


    1 commentaire
  • Trois matin

    Voici le matin charmant, ami du poète,

    Il cueille de ses rayons les saisons si belles,

    S'ouvre chantant au monde telle une essentielle;

    Et l'homme rêveur s'éveille le cœur en fête.

     

    Voici le matin aimable, fin d'une romance,

    Transpirant Souvenir premier d'une berceuse,

    Parallèle au bonheur il sourit à l'Heureuse;

    Et l'homme aimant s'éveille et respire de ses sens.

     

    Voici le matin magique, veilleur inconnu

    Guettant astres et comètes depuis l'Univers,

    Soupçonnant l'humanisme en partance de travers;

    Et l'homme magicien s'éveille, il est perdu.

    Choisir le sien.


    4 commentaires
  • Jour férié

    Sautant de joie, le lapin garde

    Un temps de fantaisies magiques -

    Rien n'égal le Soleil qui darde -

    Protégeant notre historique.

    Renard le suit de ses idées,

    Innatendu messi d'enfer,

    Sinistre esprit de méchanceté,

    Equation douloureuse d'un je.


    9 commentaires
  • Poème de Felyx : témoignage.

     

    lllusion, Désillusion

    Désespéré de solitude,

    Dans un lointain égarement,

    Je te vis avec gratitude

    T'offrir à moi sincèrement

    Pour m'envoler vers l'altitude

    Et oublier tous mes tourments.

     

    Tu devins ainsi ma maîtresse

    Pour et par laquelle' je vivais :

    Au cœur des nuages d'ivresse,

    Jeune et naïf je te suivais;

    Là tu embaumais ma détresse

    Afin de mieux la cultiver.

     

    De tous tes charmes tu m'usais,

    J'inhalais ton parfum suave

    Me laissant ainsi abuser;

    Et sans que je m'en aperçoive,

    Dans mon coeur tu te diffusais :

    Je devenais ton mol esclave.

     

    Te substituant au poison,

    Tu m'avais plongé dans ton monde

    À l'injuste diapason,

    Éructant sa fumée immonde

    Qui me camouflait ton blason :

    Une submersion moribonde.

     

    la chance m'en fit rendre compte;

    Mais il fallut que dans un square,

    Lors d'une énième rencontre,

    Ton vrai visage vint échoir :

    Pour quelques battements de montre,

    Je disparus dans un froid noir.

     

    En m'extirpant de cet abysse

    Dont je m'étais fait prisonnier

    Du sombre cerbère Anubis,

    Je rappris à Être plénier.

    Tu n'es qu'un piège, cannabis,

    Et pour certains, tu as gagné...


    5 commentaires
  • La laine verte du petit Paul

    S'étirant le serpent silence,

    Oublie son odieux océan,

    Utile le reptile, sa patience,

    Reptations et oscillements. 

    D'un jet menteur, cracheur il est,

    Idolâtre sa victime et ri,

    Narcisse changé en pierre aimé,

    Etalon narquois car nantis.


    8 commentaires
  • À cœur brisé, rythme rompu

    Ah ! Tout cela est si cruel !

    Point d'amour, je ne vole plus !

    Brisé à tout jamais, mes ailes,

    Les sentiments ont disparu.

     

    Il n'est pas permis d'être ainsi

    Un vide triste, une inexistence,

    Tout l'affreux rugit et s'écrit :

    "Sois un martyr sans espérance !"


    7 commentaires
  • Commencement

    Tandis que l'Amour disparaît

    Dans l'ombre de nos derniers baisers,

    Un autre est là te désirant

    Alors que je vais m'en allant.

     

    Le vent emporte et nous dansons

    Au temps passé et nous pleurons,

    Palpe mes sentiments, ressens

    Tout cet amour. Oublie gaiement.

     

    Petit poucet rêveur te quitte,

    Il n'en peut plus de te guider

    De ses rimes sur ses sentiers.

     

    Jolie princesse oubliera vite,

    D'autres chemins se sont ouverts,

    Arrêtera-t-elle son calvaire ?


    5 commentaires
  • J'ai mal de Voir

    Longtemps j'ai fermé les yeux

    Sur ce monde insidieux,

    Gardé mon insouciance

    Protégeant mon innocence.

     

    Mais le temps m'a fait grandir,

    Et mon cœur de refroidir

    En contemplant la noirceur

    Et l'absence de douceur.

     

    À présent j'ai mal...

     

    Mal de voir l'Intelligence

    Prononcer l'intolérance

    Protéger la violence

    Seconder la malveillance;

     

    Mal de voir l'Humanité

    User ses capacités

    À servir sa vanité,

    Détruire ses libertés;

     

    Mal de voir l'Obscurantisme

    Répudier l'humanisme

    Atteindre le populisme

    Attiser le sectarisme;

     

    Mal de voir sur Notre Terre,

    Par des avis délétères,

    Tant de vies anéanties,

    Tant de morts assujettis.

     

    À présent j'ai mal de Voir

    Et je rêve de pouvoir

    Retourner le sablier

    Pour enfin tout oublier.

     

    Mais j'ai aussi peur...

     

    Peur de m'y accoutumer

    De ne plus m'en contrister,

    Peur de ne plus y penser

    De finir par l'accepter !

     

    Poème rédigé par Felyx. Merci à lui.


    5 commentaires
  • L'écriture en poésie

    Bienvenue au paradis toi qui jusqu'ici

    N'as eu pour compagnons que de mauvais esprits.

    Bienvenue dans ce jardin d’Éden des poètes,

    Apprends à écrire, que jamais rien ne t'arrête.

     

    Fais vibrer tous tes sens, ressens ces sentiments,

    Envole-toi, sois plus léger qu'un oiseau volant,

    Rimbaud et Verlaine ne sont plus loin maintenant,

    Il suffit d'espérer les rejoindre, simplement.

     

    Cours à nouveau sur l'herbe verte des magiciens,

    Souviens-toi, respire, de ces temps pas si anciens,

    Isole-toi si tu le veux, mais reste libre,

    Heureux d'une intense et réelle joie de vivre.

     

    Supplications.


    votre commentaire
  • Echappatoire textuel

    Courir pour trouver le chemin,

    Marcher en contemplant les sapins,

    S'arrêter pour prendre le temps,

    Partir, s'envoler en rêvant.

     

    Désir, but d'une vie gâchée

    Par un amour qui fut bafoué,

    Que penser maintenant, que dire ?

    Je t'aime au point de te haïr.

     

    Je t'aime au point de te haïr.

    Je t'aime au point de te haïr.

    Je t'aime au point de te haïr.

     

    Je t'aime et c'est merveilleux.


    3 commentaires