Rivage en attente
Se promène un homme solitaire
Tout le long d'une plage blonde
Rêvant d'une voile imaginaire
Il crie au soleil et ses ondes.

L'astre vole haut dans le ciel
Le rejoignent les oiseaux chantant
Et les nuages sans nul pareil
C'est beau les voir ainsi s'aimant.

Un blanc miraculeux dansant
Parmis l'écume les vagues, voguant,
Espoirs merveilleux épars
D'un navire balladeur qui part.

Le vent pousse les rêves si loin que parfois ils prennent vie...

Irréel état d'âme

Je t'ai confié hier ma peur

Que tout ceci ne soit qu'un leurre,

Une façade à notre amour

Celui que j'exerce chaque jour.

En pleurant tu as répondu

Malheureuse : nous nous sommes perdus,

C'est alors désespérément

Que j'ai crié ce hurlement :

"ALINE !"

L'enfer a ri au paradis

Nous séparant en cette vie

De tristesses et viles tromperies,

C'était fini mon cœur, fini.

Et nos souvenirs d'unions perdureront !..

À quel prix ?

Le temps bruine en souvenirs

Des gouttes d'eau tombent du ciel

Laissant choir sur Terre un présent,

Une douce fraîcheur vermeille,

Un nouveau temps de changement.

Cette fine bruine céleste

C'est vrai, modifiera le monde

Pour peu que ce destin funeste

Soit oublié des têtes blondes :

Ces ouvriers bien travailleurs

Qui jamais n'arrêtent leur labeur

Nous faisant parfois grande peur...

Ces souvenirs d'une pluie fine

De divers espoirs paradigmes;

Un après-midi d'été - souvenirs.

Mélange de pensées

Elan amoureux d'une journée

Laisse-moi dire douce princesse

Ce pourquoi je t'aime aujourd'hui,

Laisse-moi rêver la tendresse

Pour t'adorer toujours ainsi.

Ton visage me rappelle l'Amour,

Ton corps crie à la volupté,

Ta poitrine éblouie le jour,

Tout cela mérite d'être aimé.

Je veux t'offrir tous mes baisers

Pour que tu puisses les conserver

Et que chacune de tes pensées

Me soit aujourd'hui destinée.

Egoïsme hédoniste

Bonjour ou bonsoir chers amis lecteurs !

Je vous présente ici une discussion qui a vraiment eu lieu entre un ami très proche et moi-même. J'espère que vous l'apprécierez ou du moins la commenterez.

Bonne lecture ! ;)

Elle m'a blessé au plus profond, et j'ai écrit.

Qui donc t'a blessé ainsi pour que l'écriture

Soit la seule à même de panser tes blessures ?

Une folle capricieuse d'amour aimé.

Et je ne sais si je dois la remercier,

Car après tout en partant elle m'a délivré

De ce trop plein de tendresses que je lui offrais.

La vie est ainsi faite, il faut se relever.

Le temps est nécessaire, mais quand est-ce arrivé ?

Ce n'est jamais arrivé si ce n'est là-bas,

J'ai rêvé d'un adieu et Elle n'était plus là...

C'est peut-être idiot, sûrement, je ne sais pas,

Mais ces songes bien qu'irréel comptent pour moi.

Nos rêves expriment autant nos désirs cachés,

Que nos peurs les plus profondément enfouies;

Ils permettent d'Oser, et de nous surpasser,

Il nous faut les écouter, ces sincèrs amis.

Je surpasserai ce rêve, osant l'oublier,

Et demain brillera d'une unique clarté,

D'un soleil imaginaire merveilleux,

Que le Monde, l'Univers sera toujours heureux.

Révolution en divagations

Prisonniers des gouttes d'eau

Nous ne sommes que des animaux

Dont une seconde éternelle

Est notre gardienne perpétuelle.

C'est cet infini hors du temps

Qui nous veut ici, maintenant,

Pour nous préserver à jamais

De toute forme d'austérité.

Nous savons cependant qu'elle se trompe

Cette orgueilleuse maîtresse des montres,

Et nous révolterons tantôt

Pour délivrer nos fils bientôt.

L'échec fait malheureusement mal

À notre esprit, notre idéal

Et nous savons ce qu'il en coûte

D'espérer poursuivre sa route.

Pouvoir vivre une révolution seulement par la pensée.

A une femme

A vous ces vers de par la grâce consolante
De vos grands yeux où rit et pleure un rêve doux,
De par votre âme pure et toute bonne, à vous
Ces vers du fond de ma détresse violente.

C'est qu'hélas ! le hideux cauchemar qui me hante
N'a pas de trêve et va furieux, fou, jaloux,
Se multipliant comme un cortège de loups
Et se pendant après mon sort qu'il ensanglante !

Oh ! je souffre, je souffre affreusement, si bien
Que le gémissement premier du premier homme
Chassé d'Eden n'est qu'une églogue au prix du mien !

Et les soucis que vous pouvez avoir sont comme
Des hirondelles sur un ciel d'après-midi,
- Chère, - par un beau jour de septembre attiédi.

Rêvé pour l'hiver

L'hiver, nous irons dans un petit wagon rose
Avec des coussins bleus.
Nous serons bien. Un nid de baisers fous repose
Dans chaque coin moelleux.

Tu fermeras l'oeil, pour ne point voir, par la glace,
Grimacer les ombres des soirs,
Ces monstruosités hargneuses, populace
De démons noirs et de loups noirs.

Puis tu te sentiras la joue égratignée...
Un petit baiser, comme une folle araignée,
Te courra par le cou...

Et tu me diras : " Cherche ! " en inclinant la tête,
- Et nous prendrons du temps à trouver cette bête
- Qui voyage beaucoup...

Ballade au bout de l'horizon

Les nuages voyageurs balladent

Les douces pluies de fin d'été,

Les transportent en une promenade

À la fin d'une belle année.

Le soleil drague de ses rayons

Le Monde de sa lumière éclatante,

Il expose un bout d'horizon

À ses amies voisines charmantes.

Étoiles, astres, et autres divins

Nous ont tous déjà fait rêver

Personne ne peut le nier.

Étoiles, astres, et autres illusions

Nous ont tous déjà fait penser

Au meilleur, à la volupté.

Simple cheminement du côté de l'ailleurs.

Ses iris de jade

Il n'existe plus d'astre dans le ciel,

Ils ont trouvé refuge en toi

Dans un univers parrallèle

Juste où les mondes se croisent, là-bas.

Oui là-bas, au fond de tes yeux

Les étoiles brillent de mille feux

Et nous rappellent cette couleur,

Que nous aimions nommer bonheur.

Maintenant je peux t'oublier.